La cigarette électronique est le premier dispositif à avoir réussi à détrôner la clope traditionnelle. En effet, depuis son lancement en l’an 2000, les ventes de tabac ont baissé de manière significative. Un résultat qui ravit les autorités sanitaires et ces dernières encouragent même son utilisation durant le sevrage tabagique.
Comment utiliser une cigarette électronique ?
La cigarette électronique s’utilise comme tout appareil doté d’une batterie au lithium-ion. Il suffit donc de la recharger sur une prise électrique lorsque sa batterie est à plat. Pour s’en procurer, il faut s’adresser à un site de vape en France afin d’investir dans du matériel de qualité et de préférence, répondant aux normes en vigueur.
Une fois le matériel en main, assurez-vous que le réservoir d’e-liquide soit plein ou que la mèche en coton soit bien imbibée dans le cas où vous avez opté pour un dripper. Appuyez ensuite sur le bouton ON et l’évaporation va commencer sitôt après. Il ne vous reste plus qu’à aspirer la vapeur produite au niveau de l’embout buccal.
Ce mode de fonctionnement met un deux points importants en avant :
la cigarette électronique ne nécessite pas de combustion
le dispositif n’utilise pas de tabac, mais un liquide qui, outre quelques traces de nicotine, n’en contient pas
Grâce à ces faits importants, l’e-cigarette ne produit pas de goudron puisqu’il n’y a pas de combustion de tabac et ne génère pas non plus de monoxyde de carbone. Aucune particule fine ne s’en dégage également puisqu’à la place de fumée toxique qui en contient, on a une vapeur composée de produits non dangereux pour l’organisme.
Vu ainsi, on peut vraiment dire que le vapotage est plus sain que le tabagisme. C’est la raison pour laquelle les professionnels de la santé n’ont pas hésité à le proposer aux personnes en plein sevrage tabagique.
E-cigarette durant le sevrage : qu’est-ce que cela a donné ?
Des résultats spectaculaires. Depuis que les médecins recommandent l’usage de la cigarette électronique durant le sevrage, le taux d’anciens fumeurs ayant réussi à décrocher totalement a beaucoup augmenté. Un fait auquel on ne s’attendait pas puisque depuis des années, l’utilisation des substituts nicotiniques n’a pas apporté pareil résultat.
Les professionnels de la santé se sont alors demandé ce que la cigarette électronique avait de plus que les substituts nicotiniques ? Apparemment, les gestuels du dispositif qui rappellent ceux de la clope traditionnelle à le don d’encourager les fumeurs à poursuivre leur cure. Pour eux, le fait de retrouver les mêmes comportements à quelque chose de rassurant et d’apaisant.
De plus, le fait de retrouver une fumée factice à aspirer, à savoir la vapeur, leur permet de simuler l’aspiration de la fumée. La seule différence, c'est qu’ici, la vapeur ne contient aucun élément toxique par rapport à la fumée qui en contient plusieurs. Évidemment, cette sensation influe sur leur système nerveux et apaise leur organisme.
Comment la cigarette électronique soigne la dépendance à la nicotine ?
La seule ombre au tableau au début de cette expérience, c'était la dépendance à la nicotine. En effet, durant ses premiers mois d’existence, les e-liquides ne contenaient pas de nicotine. C’est plus tard que les autorités sanitaires ont validé son utilisation, voyant que malgré les bons résultats obtenus, les fumeurs en sevrage avaient quand même du mal à supporter le manque. On avait beau utiliser des patchs et des gommes, cela ne leur suffisait pas. L’idée d’ajouter un peu de nicotine dans les liquides à vapoter est alors née, mais un cadre strict a été établi pour cela.
Le taux devait rester inférieur à 20 mg/ml dans un flacon de 10 ml. Les flacons de plus grande capacité ne peuvent pas en contenir. La teneur en nicotine doit être adaptée au niveau de dépendance de chaque ancien fumeur. Il fallait alors étudier leur profil fumeur et déterminer à partir de cela la dose de nicotine qu’il leur fallait dans leur e-liquide.
Grâce à l’ajout de nicotine, les résultats ont encore augmenté. Non seulement, la vape a réussi à soigner la dépendance physique que les fumeurs avaient vis-à-vis de la tige de cigarette, mais elle a aussi permis de soigner la dépendance nicotinique. C’est l’association des deux qui a permis à de nombreux fumeurs de sortir du tabagisme pour basculer vers le vapotage.
Quels changements le vapotage leur a apporté ?
Même s’ils sont passés au vapotage, n’oublions pas que leur organisme a déjà été endommagé par le tabagisme. Les ravages sont plus importants chez les personnes qui fument depuis plus de 30 ans. Même si ces dégâts-là sont irréversibles, le fait d’être passé à la vape leur permet de ne pas se détruire davantage. Ils freinent ainsi le risque de souffrir de cancers ou d’autres maladies graves.
A part des risques désormais réduits, ils ont aussi retrouvé le goût, l’odorat et ne sont plus aussi essoufflés qu’avant. Certains disent même avoir retrouvé une peau plus éclatante après avoir perdu le teint grisâtre des fumeurs.