Le grand paris du gouvernement, c’est de créer à partir de l’agglomération parisienne une grande métropole mondiale. Le projet ferait de paris et sa petite couronne une seule structure institutionnelle. 11 millions de franciliens sont concernés…
Retraités et toujours actifs. Etonnant ou pas, les séniors se remontent toujours les manches. Éviter l’ennui ou augmenter leurs revenus sont les principales raisons évoquées.
Comme Jean-Marc, 59 ans. Après 40 ans passés dans le monde de l’entreprise, ce « jeune retraité » a décidé de rempiler ! « J’ai commencé en bas de l’échelle avant de finir cadre supérieur dans l’informatique. »
S’il avoue avoir parfois subi du stress, Jean-Marc regrette assez ses années boulot. « Les premiers mois de retraite, j’ai savouré ma nouvelle vie : voyage, visites familiales, sorties et formalités administratives…, confie-t-il, le ton ironique. Mais très vite, le sentiment d’être coupé du monde a pris le dessus. »
Alors, comme de nombreux retraités, Jean-Marc rejoint la PME d’un ami comme consultant informatique. « Cela me permet de rester en phase avec l’extérieur, de voir du monde, mais aussi de gagner un pécule complémentaire ».
Une tendance en hausse
En 2008, 207 000 retraités du régime général percevaient un salaire contre 120 000 en 2005, selon les chiffres avancés par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) (1).
Ces nouveaux retraités sont en majorité des hommes, 59 % contre 41 % de femmes. Autre caractéristique, près de 80 % d’entre eux sont âgés entre 60 ans et 69 ans. Les moins de 60 ans représentent 6 % alors que la part des plus de 70 ans grimpe à 18 %. La vieillesse ne serait donc plus un frein au travail…
Pour bien comprendre les motivations de ces retraités actifs, l’âge du départ à la retraite est à prendre en compte. D’après l’étude de la Cnav, « un salarié parti en retraite tôt à plus de chance de (re)travailler. » Ainsi, « les retraités actifs sont 33 % à être partis en retraite précoce. »
Retraite progressive, surcote, cumul…
C’est le cas de Louise, retraitée en 2009. « Je me suis mise en retraite progressive, l’une des trois options offertes par la loi. » Un bon compromis pour elle. « Ce dispositif offre la possibilité de travailler à temps partiel tout en percevant 50 % de sa retraite », dit-elle, souriante. Un choix qui présente aussi un autre intérêt : on continue de cotiser.
Deuxième alternative, la surcote. « Le principe ? Vous continuez à travailler au-delà de l’âge légal et à taux plein », explique-t-on à la Cnav. En contrepartie, votre activité génère 5 % de revenus par année supplémentaire. Un dispositif qui séduit de plus en plus.
En 2010, 13 % des retraités du régime général ont opté pour ce système. Un chiffre important, relève la Cnav.
Enfin, le cumul permet aux séniors d’additionner un salaire avec une retraite. « À condition d’avoir liquidé sa retraite à taux plein et d’être âgé d’au moins 60 ans. » Mais dans ce cas de figure, votre emploi ne vous ouvre pas de nouveaux droits à la retraite.
Maintenant que vous savez comment ça marche, il n’y a plus qu’à choisir.