Pour diversifier vos actifs et les investir sereinement, vous avez peut-être décidé de faire le choix d’un OPCVM. C’est une bonne idée, mais il faudra rester en harmonie avec votre profil d’investisseur. Les éléments que sont votre horizon d’investissement, les objectifs et votre degré d’aversion au risque doivent vous guider. Que l’OPCVM soit dominante obligataire ou action, les critères pour opérer un choix sont pratiquement les mêmes. En voici quelques-uns dont il faudra tenir compte.
Les coûts
Vous devez vérifier que les gérants de l’OPCVM ne font pas preuve de trop de gourmandise. Pour cela, procédez à la comparaison des TER (Total Expense Ratio) des différents fonds qui vous intéressent. Ils regroupent les diverses informations relatives aux coûts liés à la gestion du fonds, selon la valeur des avoirs gérés. Cette façon est excellente, car vous pouvez évaluer la performance. Elle ne devrait pas être impactée par des frais trop lourds.
Une différence de quelques points de base sur des années avec un encours conséquent peut équivaloir à une grosse somme en euros.
La notation quantitative et qualitative de l’OPCVM
Pour reconnaitre les fonds dont l’attitude était bonne relativement à leur indice de référence, la notation quantitative est utilisée. De plus, cela permet de comparer avec les autres fonds de la même catégorie. Selon les OPVCM, la notation peut par exemple être faite avec des étoiles. Cela permet d’identifier en un coup d’œil les fonds qui présentent les meilleures performances. Notez donc que la notation quantitative est axée sur l’évaluation des performances passées.
Elles ne peuvent rien laisser présager à propos de celles à venir. Cerner le profil futur de l’OPCVM requiert aussi de s’intéresser à la notation qualitative de l’OPCVM. Vous aurez ainsi un meilleur aperçu des forces et faiblesses de chacun des fonds.
L’attitude du fonds en période de crise
Une crise peut impacter l’OPCVM, c’est pour cela qu’il faudra s’intéresser à sa réaction face à elle. Cernez donc les périodes où s’observent des baisses significatives, et analysez la réaction du fonds. Lorsque la casse est contrôlée en période de trouble et qu’un rendement positif en découle, c’est plutôt prometteur. Vous pouvez vous en engager sereinement.
La performance relative long terme de l’OPCVM
S’intéresser aux notations quantitatives et qualitatives de l’OPCVM ne fait pas tout. Vous devrez aller plus loin, et regarder sa performance à long terme. L’idéal serait une comparaison du rendement du fonds avec d’autres investissements sur la même nature d’actifs. Prenez aussi en compte l’indice de référence relatif sur plusieurs horizons de temps :
- 3 ans ;
- 5 ans ;
- 10 ans.
Le degré de risque de l’OPCVM
Malgré votre faible aversion au risque, considérez quand même la volatilité du fonds. Il s’agit de la différence de performance comparativement à sa moyenne. Le mieux serait d’opter pour un fonds qui présente une certaine stabilité dans la durée. Cela est encore plus important si vous devez vous en extraire à tout moment.
La robustesse de la société de gestion
Pensez aussi à vous renseigner à propos de la solidité de l’organisme derrière la gestion de l’OPCVM. Qu’en est-il de sa structure financière ? Quel est le mode de gestion ? Ces différentes questions vous permettront d’avoir les réponses nécessaires pour faire sereinement un choix. Ainsi, vous aurez l’assurance que cette société de gestion sera toujours là dans 10, voire 20 ans.