Outil indispensable pour appliquer les couches de finition, les couteaux à enduire sont disponibles en diverses largeurs et matières. C’est souvent l’opposé d’un couteau de peintre qui comporte une lame plus étroite et plus rigide pour combler les trous et les fissures. Mais comment trouver le bon outil pour votre travail de revêtement et comment bien manier la lame ? C’est ce que nous verrons ici.
Mais qu’est-ce qu’un couteau à induire exactement ?
Également appelée « lame à enduire », le couteau à enduire est indéniablement l’un des principaux outils les plus couramment utilisés par les plâtriers et les enduiseurs. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un couteau spécial qui permet à un plâtrier d’appliquer du plâtre lisse sur des murs qu’il souhaite recouvrir de papier peint ou de peinture pour lisser la surface selon les règles de l’art.
Ces couteaux vont également leur permettre de remplir les fissures et les trous avec du mastic. En d’autres termes, cet outil est équipé d’un manche particulièrement ergonomique et de lames plates, généralement de formes et de largeurs différentes. Il est spécialement conçu pour casser le revêtement, ou il peut être étalé sur la surface à peindre et lissé pour une finition lisse.
Premier critère de choix : la lame
Ici, on énumère particulièrement les matériaux à partir desquels les lames sont destinées à être revêtues. De telles lames peuvent être en fer ou en acier inoxydable. Il est important de noter que les bricoleurs amateurs sont ceux qui utilisent le plus souvent des couteaux à enduire avec des lames en fer. Malgré sa haute résistance aux chocs et sa dureté particulièrement élevée, la lame est sujet à l’usure. Par exemple, lorsqu’elle est souvent laissée dans un seau rempli d’eau, elle peut être rouillée après quelques jours. En revanche, les lames en acier inoxydable sont durables et résistantes à la corrosion. Avec un bon entretien, sa durée de vie peut aller de 5 à 6 ans.
Deuxième critère de choix : le manche
Une attention particulière doit autant être portée au matériau du manche. Si le manche en bois est très confortable et résistant aux chocs, le manche en plastique est en inox et très ergonomique. À noter également que le bois absorbe parfaitement la transpiration, évitant ainsi les ampoules. Par ailleurs, contrairement aux manches en plastique, les manches en bois nécessitent un bon entretien et peuvent se fissurer au contact de l’eau.
Comment manier la lame ?
La grande lame permet d’appliquer puis de lisser l’enduit sur le support. Il faudra plaquer la lame de la truelle contre le support et la faire glisser parallèlement au mur dans un mouvement horizontal ou vertical, avec une pression régulière. Le but est de réussir à ne pas créer de vagues lors du lissage du revêtement. C’est pourquoi il vaut mieux lisser avec la main avant, ce qui vous permettra d’avoir des mouvements plus précis.
Aussi, il est recommandé de tenir le manche du couteau avec le pouce et d’appuyer sur le dos de la lame avec les 4 autres doigts pour appliquer la même pression sur toute la largeur de l’outil. Vous comprenez maintenant pourquoi les pales larges sont plus difficiles à manœuvrer et nécessitent une bonne souplesse.