Perte, détérioration, fuite de secrets, utilisation frauduleuse ou inappropriée, etc. Ce sont des périls qui menacent les données, informations et matériels d’entreprise si leur accès était sans la moindre restriction. Quels sont les méthodes et moyens permettant de sécuriser cet accès ?

Toute entreprise a des dossiers sensibles

A l’instar d’un foyer, une entreprise a sa vie privée qui est à sauvegarder sous forme de dossiers sensibles et de secrets professionnels contenus dans des documents confidentiels uniquement destinés à des utilisateurs choisis. Des dispositifs différents sont à mettre en place selon que ces documents, ces matériels, sont physiques ou numériques. D’ailleurs, même numériques, ces dossiers sont contenus dans des supports physiques.

Sécurisation des documents numériques

A l’ère de la dématérialisation, presque tous les documents créés ou transformés par les techniques de saisie et de numérisation. Ils sont de ce fait stockés dans des ordinateurs, disques durs externes, CD et DVD, cartes mémoires et clés USB. Les risques les concernant sont digitaux pour les contenus et physiques pour les supports. Il faut les protéger des agressions informatiques, des virus, des malwares, des spywares, du formatage involontaire, de la copie non autorisée, du crash, de l’humidité, des courts-circuits, des gros chocs, de l’excès de chaleur et de froid, des ondes électromagnétiques, mais aussi de la disparition. Il faut pour cela des logiciels comme les anti-virus, des mots-de passe complexes, des conditions de stockage correctes et des isolations dans les normes. Tout cela ne sert toutefois pas à grand-chose si on ne sécurise pas l’accès à ces supports.

Sécurisation des matériels physiques

Malgré l’idéal de « tout numérique », il subsiste au sein de l’entreprise des documents qui ne peuvent qu’être physiques, soit parce qu’ils doivent rester des preuves tangibles, soit parce qu’ils constituent des archives de sécurité. Au nombre de ces documents figurent les papiers sur l’identité de l’entreprise, les contrats, les dossiers administratifs et bancaires. Suivant leur importance et leur fréquence d’utilisation, ce sont des matériels à classer dans un tiroir métallique industriel, dans une armoire inviolable par les intrus ou dans un coffre-fort blindé accessible via un code secret. A ce moyen de stockage serait éventuellement ajouté un système de surveillance incluant la vidéosurveillance et les dispositifs antivol. Par-dessus ces solutions, il y doit y être instauré un système de restriction d’accès.
Conclusion
Une entreprise doit bien sûr protéger les données et les informations qui sont en sa possession, et ce, par des moyens informatiques et techniques de toutes les sortes, allant de l’antivirus au dispositif de vidéosurveillance. Tout cela peut être cependant vain si l’accès au stockage de ces données même n’est pas sécurisé. Le recours à responsables internes ou à un prestataire en sécurité serait alors la solution.