Est-ce que n’importe quelle altération fonctionnelle de l’être humain peut être réparée par la rééducation post traumatique ? On comprendra mieux la réponse à cette question en découvrant tout ce qui est concerné par les services de rééducation.
Les altérations qui intéressent la rééducation
Toute perte ou altération de la fonction d’un membre ou d’un organe moteur suite à une maladie, un accident, des mauvaises habitudes ou encore une intervention chirurgicale intéresse le champ d’intervention de la rééducation fonctionnelle. Si la rééducation d’un membre longtemps immobilisé dans un plâtre est le premier exemple qui peut venir à l’esprit, il faut citer aussi l’existence de la rééducation pulmonaire qui s’adresse aux victimes d’une maladie pulmonaire obstructive chronique, la rééducation pour la cécité, la rééducation pour les troubles du langage et la rééducation pour des troubles cardiaques, entre autres. Les services de rééducation font appel à trois grands domaines, notamment, à savoir la kinésithérapie, le traitement de la douleur et de l’inflammation et l’ergothérapie.
La définition des objectifs d’une rééducation
Les objectifs sont répartis en objectifs à court terme et objectif à long terme. L’objectif à long terme est naturellement le regain de la totalité ou d’une grande partie de la fonctionnalité du membre ou de l’organe affecté dans la mesure du possible, mais tout dépend de la sévérité du cas. Comme le degré de réactivation de la partie concernée est au départ limité par les douleurs, la raideur, l’essoufflement, le manque de force, voire le pessimisme, l’évolution ne peut qu’être progressive et c’est ce qui définit les objectifs à court terme qui vont s’étendre progressivement. Dans tous les cas, l’intervenant dans le cabinet de rééducation est assez psychologue pour considérer à la fois les paramètres physiques et psychologiques du patient et gérer au mieux sa rééducation sans jamais forcer au-delà de ce que ce dernier permet.
Où se passent les séances de rééducation ?
Le patient a le choix entre les différentes solutions qui s’offrent à lui, mais il est quand même assez guidé par son médecin traitant. Il peut choisir un cabinet de rééducation sur la base de la confiance que ce dernier lui inspire ou de sa renommée, mais si son handicap est assez sévère, il se peut que la rééducation en centre spécialisé ou en milieu hospitalier s’impose. Les thérapeutes et médecins collaborant dans les services de rééducation sont des personnels spécialisés qui travaillent en synergie pour assurer la prise en charge holistique des patients, c’est-à-dire tenant compte de leur physique et de leur psychologie. On peut y trouver, outre des kinésithérapeutes ou des ergothérapeutes, un psychologue, un spécialiste de l’audition, un orthophoniste, un infirmier, des travailleurs sociaux, etc. Le traitement à domicile est également une option.
Les services de rééducation offrent une solution personnalisée à chaque cas et ne s’occupent pas que de l’aspect mécanique de la rééducation. Une variété de spécialités s’y trouvent afin d’assurer le soutien matériel, psychologique, organisationnel et parfois même administratif des patients.